mardi 3 juillet 2007

Question à l'auteur

A chaque fois que je prends un cochon d'Inde dans mes bras, il me pisse dessus! J'aimerais que Monsieur Fischetti éclaire ma lanterne : est-ce parce qu'ils sont à l'aise, ou au contraire parce qu'ils ont peur ? Merci. Mémelle

vendredi 22 juin 2007

ARTE/Vuibert : le pourquoi du comment

Un bon programme de vulgarisation scientique sur la manière dont les animaux communiquent associé à Antonio Fischetti, une plume remarquée... il n'en fallait pas plus pour décider ARTE Editions à aller plus loin. Antonio ayant déjà été édité par Vuibert, c'est naturellement auprès de son éditeur que nous sommes allés. Pour illustrer des textes, nous avons fait le choix d'éviter le côté carte postale et Antonio a pensé à Honoré pour rythmer le livre avec ses dessins poétiques. Ensuite, quelques bonnes fées, du CNRS et du service de presse d'ARTE, nous ont permis d'imaginer un bonus DVD au livre, avec la création du premier rap animalier ! Et les lecteurs ont tout de suite été conquis... L'aventure continue aujourd'hui avec la diffusion des 3 épisodes de la série les 19, 20 et 21 novembre prochain à 19h sur ARTE.

dimanche 17 juin 2007

Rêve ou réalité ?

L’autre jour sur un banc dans le parc, l’éléphant qui était assis contre moi, a posé par inadvertance sur mon pied le sien beaucoup plus gros et pesant. Il n’a rien ressenti, moi si. J’ai bien essayé de lui parler, de trouver les mots qu’il comprendrait mais j’étais sorti sans mon Fischetti ce qui ne m’arrive jamais. Comme il restait insensible à mes paroles, j’ai même essayé de péter mais l’éléphant n’est pas un hareng comme les autres. Quand enfin il est parti, j’avais sympathisé avec un pigeon qui ne manquait pas d’humour. Il avait chié sur mon pied resté libre. Fono

jeudi 14 juin 2007

Comment ça parle, un lapin?

Quand j'étais môme, on a eu quelques animaux : des mandarins, des poissons rouges. Mais le premier mammifère, avant qu'on aie un chien à la maison, c'était un lapin nain. Pour la communication, c'était nul! je ne l'ai jamais vu exprimer de sentiments, sauf la peur (quand enfin on eut un chien) et encore moins d'opinion. En fait je ne l'ai jamais ENTENDU. Comment ça parle, un lapin? Bernard

Pollution sonore ?

Bonjour,
Le journal Charlie-Hebdo ayant annoncé la création de ce blog, j'ai enfin l'occasion de m'exprimer sur le livre d'Antonio Fischetti. Passionné par tout ce qui se rapporte au son, au bruit et à l'acoustique, j'ai acheté ce livre dès sa publication grâce à une chronique dans Télérama la semaine de sa sortie. Première chose, je regarde le dvd joint et là, cruelle déception !
A priori, mes oreilles pensaient y découvrir une petite symphonie de sons animaliers, mais le clip proposé est totalement parasité par la voix omniprésente d'un narrateur, ce qui empêche totalement L'ECOUTE effective des sons d'animaux
proposés... Pourquoi cette voix de narrateur-pseudo rappeur ?
C'est pour faire branchouille auprès de nos jeunes têtes
blondes ? Si le but est de nous rendre sensible aux sons animaliers, c'est totalement raté !
Heureusement que la lecture de l'ouvrage, au ton alerte et riche en informations, a permis de rehausser le niveau...
Un bon ouvrage à découvrir donc, mais SANS son bonus dvd qui gâche vraiment le plaisir...
Salutations à l'auteur
Alain de Filippis

mardi 12 juin 2007

et les enseignants aussi…

Mais dites moi, où avez vous donc été pêché tout ça !? Bravo ! Je suis instituteur vers Grenoble et j'ai décidé d'intégrer votre livre à mes cours dès l'an prochain lors de mes sorties nature avec ma classe de CM1... Merci pour les beaux dessins d'Honoré que je ne connaissais pas avant. Bertrand Druliol

lundi 4 juin 2007

Les enfants aiment !

Cher Monsieur, tout d'abord je vous remercie de nous permettre enfin de mieux comprendre ce que dit la nature autour de nous... Je lis votre livre, je le grapille, je le bois goutte à goutte, certains soirs j'arrange vos histoires pour les raconter à ma fille de 7 ans... Bien mal m'en a pris ! Depuis elle ne cesse de me demander "et il dit quoi le chien, il est pas content ? Oh Maman tu as entendu l'oiseau, tu crois qu'il a faim ou qu'il cherche une maman ?"... Je lui fait voir les dessins, j'en ai même fait des photocopies et elle les colorie avec application. Nous attendons avec impatience la diffusion de votre série à la télé. Merci de nous prévenir ! Solange de Tulle

vendredi 11 mai 2007

Souris poilue

Moi le dernier son d’un animal que j’ai entendu c’était une souris dans ma chambre et elle était poilue ! Mais j’ai pas bien compris si elle a dit qu’elle reviendrait ou pas…. et rien dans le bouquin de Fischetti pour me dépanner. Par contre, j’adore entendre les petits cris des oiseaux à 5H du mat, qui m’annoncent que le jour pointe. Comment les faire revenir chaque matin ? Y’a-t-il un appel que je peux leur lancer ? C’est bien de savoir que les animaux communiquent par le son… mais comme nous ont-ils des non-dits ? Bravo pour ce livre. Sandrine Rimerce

vendredi 27 avril 2007

Et les pets de harengs ?

Ayant entendu Antonio Fischetti sur France Inter, lorsqu'il parlait de son livre, j'étais morte de rire en écoutant le pet des harengs. J'ai donc acheté le livre en question... mais pas de harengs dans le DVD, à moins que... Quelle frustation!!! Ceci dit, c'est bien écrit, intéressant. Il n'empêche, je me sens frustrée, et j'ai l'air de quoi, après avoir parlé des harengs à tout mon entourage? Même que les petits enfants font le hareng... Amicalement Annie Cortot

mardi 24 avril 2007

J'ai parlé avec les animaux !

J'ai été élevée au milieu des animaux. Des vrais, des lourds, des utiles... Pas de futilité comme les perruches ! Pas question, fallait que ça rapporte, que ça travaille... Les vaches donnent du lait, les poules des oeufs, les lapins des bonnes cuisses etc... J'avais l'impression de vivre dans un véritable monde d'animaux. La question du langage ne m'a jamais inquiétée : j'ai toujours su que l'on vivait en communauté, que l'on se comprenait. Il y avait un respect pour les bêtes... Cependant, comme Monsieur Fischetti avec ces perruches, j'ai eu un rapport particulier avec Finette : notre chienne de ferme... Encore aujourd'hui je crois que je suis entrée en télépathie avec elle. Ses pensées ne concernaient que moi bien sûr. Nous nous parlions, elle me cajolait, me protégeait... Près de 30 ans après, je la revois me regarder et m'envoyer ses messages d'amour... Oui finette fut mon premier amour... Et si je veux pousser un peu le sentiment, je dirai qu'aujourd'hui, parmi les hommes, je n'ai resenti d'amour aussi pur. Est-ce normal Monsieur Fischetti ? Merci pour votre magnifique ouvrage... Cecilia

vendredi 20 avril 2007

Antonio Fischetti nous raconte une histoire d'enfance

J’écris ce livre à cause de deux perruches. « Un mâle et une femme » avait dit le marchand de la fête foraine où mes parents les avaient achetées. Ces perruches étaient arrivées sur le buffet de la cuisine et, là, elles passaient l’essentiel leur temps à papoter, agrémentant nos repas d’incessants piaillements. Je ne sais pas si vous avez tout le raffut que font des perruches qui jacassent, mais je peux vous affirmer qu’il y a de quoi vous donner l’envie d’en faire des brochettes. Musicalement, disons que ce bruit se situe à mi-chemin entre le cliquetis d’un trousseau de clé ballotté et la mélodie d’un chariot mal huilé sur uns sol de supermarché. Pourtant, je n’en voulais pas à ces malheureux oiseaux. Drôle d’indulgence, finalement. Pour expliquer, il m’a fallu attendre de devenir grand : j’ai alors compris qu’il y avait de la perruche en moi. Car, moi aussi, je jacassais sans cesse dans le désert d’une cuisine vide. La plupart des mots sortant de ma bouche ne rencontraient de la part des adultes que des réponses du genre « Tu changeras quand tu seras grand », « Tu comprendras plus tard », « Fais tes devoirs d'abord »… À l'instar de ces perruches, je m'époumonais dans l'espoir d'un écho qui ne venait pas. En partageant mon désarroi, ces amies emprisonnées l'atténuaient sans doute un peu. À mon avis, ce n'est pas un hasard si hormis les enfants, ce sont les personnes âgées qui s'intéressent le plus aux animaux : « quand elles disent de leur petit chat qu'il ne lui manque que la parole », cette parole manquante dont ils parlent est surtout la leur, parole qui se meurt faute d'oreilles pour l'entendre. Mes perruches m'amenaient bien loin de ce romantisme naïf qui fait entendre les chants d'oiseaux comme un hymne à la joie de vivre ou une allégorie de l'« harmonie » de la nature. Au contraire, le caquetage de ces bestioles ne m'évoquait que des drames, tant elles me semblaient confinées dans une cage bien plus angoissante que des barreaux de métal, je veux parler de ces murs sémantiques auxquels se heurtaient leurs incessantes tentatives pour se faire comprendre. Quelles déclarations d'amour, quelles demandes, quelles réprimandes, quelles chamailleries, quelles réconciliations se jouaient donc dans cette cacophonie ? L'enfance a passé sans que je l'apprenne. Puis, je suis entré dans le monde des adultes où les sons des animaux sont loin de représenter le principal sujet de préoccupation. On peut même dire qu'ils laissent parfaitement indifférents la plupart des gens. Et pourtant, certains détails me font penser que ce désintérêt est moins fort qu'il n'y paraît. Le vieux paysan qui, sous des airs bourrus, donne des prénoms féminins à ses vaches et leur parle plus gentiment qu'à sa femme ; l’intello parisien qui se moque des petits vieux qui gagatisent avec leur chien-chien mais cultive un look de Rambo mais se métamorphose en fillette pour minauder avec son berger allemand… Tous ceux-là, et bien d’autres, démontrent à quel point le désir de communiquer avec l’animal est ancré chez l’être humain mais celui-ci s’intéresse peu aux sons des animaux car ils ne lui racontent pas grand-chose. Personnellement, je ne suis pas au-dessus du lot, par contre, ce qui me captive, c’est le sens de ces sons... Suite à découvrir dans la "symphonie animale". Extrait du livre

Avez-vous déja entendu le brame du cerf en rut ?

Une histoire d'éléphant ?